Plantes et cellulose

Aristote a écrit:j’ai juste découvert l’idée qui est un système déjà utilisé pour la production du shiitake.

Note quand même que le shiitake est un champignon, pas une plante. Les champignons qui consomment la cellulose sont je pense très courant (à voir tous ceux qui poussent sur les arbres).
Je ne sais pas en revanche si les plantes peuvent consommer directement la cellulose; mais il est possible (puisqu'on met un peu de terre selon ce que tu indiques) que des micro-champignons qu'elle contient forment une symbiose avec la plante et dégradent la cellulose en nutriments assimilables par celle-ci...

Cyrus a écrit:Je ne sais pas en revanche si les plantes peuvent consommer directement la cellulose; mais il est possible (puisqu'on met un peu de terre selon ce que tu indiques) que des micro-champignons qu'elle contient forment une symbiose avec la plante et dégradent la cellulose en nutriments assimilables par celle-ci...

D'après les photos ce système semble fonctionner sans autre chose que la cellulose. A moins qu'on ajoute un composant soluble dans l'eau d'arrosage pour créer cette symbiose ?





D'autres idées intéressantes collectées pour faire pousser des plantes dans un appartement ou une maison: (Juste pour le plaisir car je suis hors sujet par rapport au présent titre du fil)



ça, c'est vraiment gadget mais cela a le mérite d'être décoratif  

En plus intéressant on peut aussi avoir ça:



J'aime bien l'idée du bac étanche avec la table en verre qui fait serre

Aristote a écrit:

Cyrus a écrit:Je ne sais pas en revanche si les plantes peuvent consommer directement la cellulose; mais il est possible (puisqu'on met un peu de terre selon ce que tu indiques) que des micro-champignons qu'elle contient forment une symbiose avec la plante et dégradent la cellulose en nutriments assimilables par celle-ci...

D'après les photos ce système semble fonctionner sans autre chose que la cellulose. A moins qu'on ajoute un composant soluble dans l'eau d'arrosage pour créer cette symbiose ?

S'ils sont présents, il s'agirait de champignons microscopiques, donc il faudrait observer les racines au microscope, ou au moins avec une bonne loupe (normalement, les poils absorbants des racines sont alors absents).

Après, si ça marche, ça marche, et on ne s'intéresse pas forcement au "pourquoi".

(Sur les cultures en contenants fermés, je crois qu'on a déjà abordé le sujet. On en parle un peu ici, mais dans mon souvenir ce n'est pas le seul fil).

dans le contexte du forum,au de là de la faisabilité il y a le problème de la toxicité des encres et produits rentrant dans la composition du papier.
Filtrer son eau pour éliminer les produits toxiques mais en ingérer par ses cultures  à coté...
 Il y a également le rendement réel de la technique.Genre combien de temps nécessaire pour que tu produise une dose journalière de vitamine C  ainsi?

Troisgriffes a écrit:dans le contexte du forum,au de là de la faisabilité il y a le problème de la toxicité des encres et produits rentrant dans la composition du papier et le rendement réel de la technique.
Genre combien de temps nécessaire pour que tu produise une dose journalière de vitamine C ainsi?

Absolument.

Mais imagine de nombreux cartons sans encre, superposés avec du compost intercalé, bien ficelés avec des pommes de terre à l'intérieur pour les faire pousser. Cela pourrait peut-être devenir intéressant. Cependant j'ai pas essayé.
Tout peut commencer par une idée et la connaissance d'une faisabilité. C'est d'ailleurs l'objet de ce fil et c'est pourquoi j'avais précisé au début

Je lance juste l'idée, peut-être que cela donnera envie à certains d'essayer

Je ne suis pas certain que les encres soient dangereuses, surtout une fois métabolisées par les plantes.
Inversement, "sans encre" n'est pas synonyme de "sans produits chimiques"...

(ce serait intéressant de faire analyser des végétaux ayant poussés ainsi...)

Comme dit Cyrus ,je pense que si cette plante pousse sur du papier c'est grâce à des champignons/moisissures symbiotiques au niveau des radicelles.
Amha,cela limite de fait le nombre d’espèces végétales aux quelles tu peux appliquer cette méthode.